De l’autre côté de la frontière, des pintades* bruxelloises.
D’un fritkot à un autre, d’est en ouest, des abattoirs d’Anderlecht aux
puces de Marolles, Elisabeth journaliste à Elle Belgique en connaît.
Elle en parle dans « Une vie de Pintade à Bruxelles » de la collection Les Pintades. Une incursion amusante et légère dans le quotidien et les quartiers fétiches de nos voisines.
Elisabeth, comment ce projet d’écriture est-il né ? C’est la rencontre de deux envies, celle de Layla et Laure
(ndrl: rédactrices en chef de la collection) qui cherchaient une
journaliste connaissant Bruxelles de tous les côtés et moi-même qui
adore Bruxelles et rendre compte de ses bonnes choses. Cette ville je
l’ai aimée avant même de m’y installer il y a
maintenant 15 ans. Une fois sur place, j’ai été séduite par le mode de
vie, l’urbanisme, le transport et son côté surréaliste. Pour la
réalisation de ce guide j’ai mis à la louche un an entre la réflexion et
les prises de rendez-vous.
Les invitations des copines « à passer à la maison » le soir en semaine sont nombreuses, c’est donc un geste routinier ? C’est
la convivialité qui est dans les gènes, ça peut-être un apéro
improvisé, un goûter avec les enfants ou un dîner à cinq où l’on se
retrouve finalement à douze. Comme on finit en général sa journée
relativement tôt, vers 17h30-18h, on a le temps de se consacrer à autre
chose qu’à son travail (qu’on a commencé tôt le matin !). Ce n’est pas
spécialement bruxellois, c’est plutôt une façon de commencer une soirée,
d’entrer dans la rencontre.
Comment avez-vous abordé le volet politique de la question des communautés wallonnes et flamandes à Bruxelles ? C’est
le recul qui rend le ton léger. Et avoir du recul sur tout, y compris
sur la politique, c’est un trait Bruxellois. J’ai interrogé un
spécialiste des questions politiques belges, mais aussi des Pintades !
Dans le livre, la plupart des sujets sont « sérieux » mais décalés, ce
qui donne le ton humoristique. Cela peut surprendre quand il est
question de politique mais ça ne change rien aux données objectives,
j’ai enquêté !
Et Lille, dans tout ça ? On n’y est pas loin, à 80
kilomètres en voiture. Beaucoup de copines y vont pour faire du
shopping, les soldes, une après-midi avec les enfants pour y manger des
spécialités. Je connais beaucoup d’expatriés lillois qui travaillent à
Bruxelles mais peu de Lilloises…
Retrouvez plus d’anecdotes, de portraits, et de concepts bruxellois dans Une vie de Pintade à Bruxelles d’Elisabeth Clauss, aux éditions Calmann-Lévy, 19€
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